• Enfermée dans le faux,

    Nourrie de mensonge,

    J’y crois comme il faut,

    Sans que le doute ne me ronge.

    Pas un remords pour m’être cachée,

    Pas une question sur la vérité.

    Savez-vous pourquoi

    J’aime tant ce monde d’illusions ?

    Car vous n’y êtes pas,

    Et il m’y reste un peu de raison.

    Seule dans le noir,

    Je ne vois pas vos sourires menteurs ;

    Sous une épaisse couverture d’espoir,

    Je n’entends pas vos voix qui me leurrent.

    Je l’admets, être un oiseau,

    C’est agréable et bien beau.

    Mais quand on voit, sous ses ailes,

    Sept milliards de fusils,

    Et, pour m’étouffer dans un puits,

    Tout autant de pelles ;

    Je vous le dis, ma foi,

    Je préfère mon monde à moi !

    Car même si dans les deux je suis emprisonnée,

     

    Dans le mien, il m’arrive de régner !


    votre commentaire
  • « Qui êtes-vous ? »

    Voilà une question qu’on me pose souvent !

    Hélas ! c’est si simple pour vous,

    Mais moi, qui viens d’un autre firmament ?

    Qui suis-je ? Que suis-je ?

    Où suis-je ?

    J’y pense, j’y pense, et pourtant je ne suis pas,

    Ou pas encore, ou ne le sais-je pas.

    J’ai tant de masques, je ne retrouve plus mon visage

    Si j’en ai déjà eu. Mauvais présage ?

    Au fond, quelle importance ?

    Si j’ai tant de masque, c’est que vous n’avez pas de tolérance.

    C’est la seule explication à cette absence :

    Il était étrange, et vous n’aimez pas les différences.

    Alors, au lieu de me demander qui je suis,

    Dites-moi qui vous voudriez que je sois.

    Pour vous, je jouerai au mime et à la poupée de bois,

    Pourvu que cela vous plaise et qu’on oublie

    Le fait que je suis exécrable et qu’on me haït.

    Tout est faux, mais cela me suffit :

    Oubliez-moi, laissez-moi partir

    Sans me voir, sans me retenir.

    Laissez-moi couper mon collier

    Et me libérer de vôtre « vérité »,

     

    Cruels geôlier.


    votre commentaire
  • Depuis trop longtemps, j'ai oublié

    Que je suis encore détestée.

    Je me croyais en liberté,

    Mais j'étais secrètement enchaînée.

    Mes débris d'âmes ont projeté

    Cette illusion de la réalité,

    Ma délicieuse utopie

    Est appelée "folie".

    Pourtant je ne suis pas qu'un corbeau,

    Je sais m'enflammer comme un autre oiseau,

    Je ferai fondre cet étouffant collier

    Et vous montrerai la vérité.

    Mais que faire lorsqu'on me repousse?

    Au fond, laisse-les pourrir tous.

    Un fruit pourri ne peut redevenir bon et beau,

    Laisse-les se complaire dans leur chaos.

    Pour eux, la vérité est un blasphème,

    Une folie, un mensonge. Tous les mêmes!

    M'accusant d'hérésie et d'idiotie,

    Ils ne savent la vérité, et de moi ils rient.

    "Oublions. Vivons puis mourons!

    Peu importe ce qui se passe entre temps,

    C'est inconnu, c'est peu important,

    Détruisons."

    Allez, diabolisez l'ange noir!

    Jetez-lui des pierres, continuez à croire

    Qu'il est la cause de tous les malheurs,

    Niez les fautes commises tout à l'heure.

    Tout cela, pour une unique satisfaction:

    Celle de crier "J'avais raison!"

    Pour cela, qu'importent vos péchés,

    Tant qu'à un autre ils sont tous attribués.

    Un pour tous,

    Tous contre un.


    votre commentaire
  • Pourquoi? Je ne saurais l'expliquer,

    Mais jamais je ne pourrai l'oublier.

    De moi tu t'es joué,

    Tu m'as fait miroiter une fausse réalité.

    Ma confiance entière était à toi,

    En toi j'avais réellement foi,

    Mais je t'ai juste offert

    Une nouvelle arme,

    Nous en avons souffert

    Et versé des larmes.

    Oiseau moqueur

    Sans coeur,

    Rapace égoïste

    A vouloir nous détruire tu persistes,

    Mais c'est terminé,

    Ton masque est enfin tombé,

    A tes pieds s'est brisé,

    Et ce à jamais.

     

     

    Voilà. Second poème foireux. Et puisque j'en parle, il est possible que j'abandonne bientôt la poésie...


    votre commentaire
  • Bonjour ou bonsoir, cher visiteur! Si vous êtes ici, c'est soit parce que vous êtes intéressé par ce blog, soit parce que vous êtes malchanceux! Ah, je plaisante. Enfin, laissez-moi me présenter: Demoiselle Sombreplum, corbeau nocturne (ou pas), poète débutante, pour ne pas dire nulle. Mais peut-être vos conseils m'aideront-ils? Je vais justement poster un petit poème, mais d'abord, voilà de quoi en apprendre plus à mon sujet:

    Mon autre blog, aucun lien avec la poésie: http://www.pokebip.com/pokemon/index.php?phppage=membres/blogs/affichage-blog&blog=213871

    E-mail, si vous avez une question ou envie de discuter: sombreplum@hotmail.com

    Numéro de téléphone: Allez voir ailleurs si j'y suis, non mais!

    Et le charmant (?) poème dont je vous parlait, court résumé des derniers évènements de ma vie:

    Survole ces hautes collines

    Et ces vastes eaux salines

    Recouvertes par ce lourd manteau de nuit

    Qui les assombrit.

    Danse un infini ballet

    Dans ta douleur et ta mélancolie

    Loin de cette tristesse, ce rejet,

    Rêve et souris et ris.

    Être de chair et de sang

    Que l'on dit pourtant enfant de la nuit,

    Ange aux ailes noircies

    Que l'on dit pourtant ami de Satan,

    Artiste incompris,

    Héros haï,

    Compagnon trahi,

    Accusé d'avoir désobéi,

    D'être du droit chemin sorti.

    Mais c'est faux, ils ont menti,

    Et ce mensonge, malheureuse bête, tu as subi,

    Te consolant d'une vaine utopie,

    Espérant, priant, implorant,

    Toujours inutilement,

    Pour qu'ils voient leur erreur

    Qui a fait tout ton malheur.

    Ils t'ont fait chuter,

    Mais tu as su te relever,

    Et toujours, tu continueras

    Peu importe si ça ne plaît pas

    A ces bourreaux

    Car jamais aucun vent ne te poussera

    Seul ton espoir te guidera

    Et détruira ces barreaux.


    12 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique